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Aix-primez-vous
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17 mars 2009

corsy

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Ce sont les adhérents du Club "Les Sans Soucis" qui nous ont accueillies dans la grande salle qui leur est réservée un après-midi par semaine, au Centre Social Corsy, pour nous parler de leur quartier. Le loto est terminé, lorsque nous arrivons, Céline SERENA et moi ; et les personnes présentes prennent le goûter. L'accueil est chaleureux. Je les en remercie sincèrement. Le Club a été créé en 1977 par les adhérents eux-mêmes, pour pallier à un manque cruel d'animations dans le quartier. Il y a environ 80 adhérents, tous du 3ème âge. Ils se retrouvent régulièrement dans cette belle salle, organisent des sorties sur Aix, dans la région. Une des responsables me dit le plaisir qu'ils ont d'être pour une fois écoutés, car ils se sentent un peu délaissés par les dirigeants locaux. C'est une "réunion" tout à fait informelle. Afin que les personnes présentes se sentent à l'aise, j'avais caché mon magnétophone.

Vous le constaterez, très souvent, je ne sais plus à qui prêter tel ou tel propos. Aussi, j'ai  noté quelques dialogues tels que je les ai entendus sans donner le nom de son auteur.

Il n'y a qu'un seul homme. Les dames m'expliquent que les hommes ne participent qu'aux sorties. Tout le monde se présente :

Su. -  Ca.  -   Al.  -  Mar.  -  Eg.   -  Ma.  -  Ge.  -   May.   -  Jac.  -   Jea.  -  Har.  -   Gi.  -  Jo.  -  Su.

Su et Ma. : le terrain appartenait autrefois à une riche famille. La famille "De Corsy". Il n'y avait que des vignes ici. Des immeubles ont été construits sur une partie du terrain, mais la famille de Corsy a toujours sa maison juste à côté. C'était un docteur. Le Docteur Corsy. Ils étaient très riches.

Ge : A la fin des années 50, ils ont construits quelques immeubles. J'habitais un tout petit appartement à Aix, avec le wc à l'extérieur. Je ne pouvais plus continuer à vivre là. J'ai fait une demande de logement. On m'a demandé de verser une somme importante à l'époque. Fallait donner un million. Je ne comprenais pas pourquoi et puis à l'agence, ils m'ont dit "c'est de la location-vente" ! Bé, c'était indiqué nulle part que c'était de la location-vente. Alors, on a payé les appartements pendant 20 ans et au bout de 20 ans, ils étaient à nous. Ces appartements qui ont été vendus en premier, s'appellent "Le Million". Maintenant, il y a beaucoup de propriétaires qui ont loué leur appartement et les locataires se foutent de tout. A partir du moment qu'ils paient un loyer ils se croient permis de tout casser, salir. Ils ne respectent rien.

- Nos enfants sont partis ailleurs, mais quand ils se retrouvent entre eux, ils sont contents. Vous pensez ! Ils sont nés ici, ils se connaissent tous. Tout le monde se rendaient service. Maintenant, plus personne ne nous dit bonjour.

- Moi, l'autre jour, je revenais des courses avec mon caddie ; je suis passée devant des jeunes. Je leur ai dit "bonjour" et ils m'ont proposé de m'aider à porter mon sac. J'ai dit "d'accord". Ils m'ont accompagnée, puis l'un d'eux a fait marcher sa moto et il a klaxonné. Je lui ai dit en rigolant (parce qu'il vaut mieux le prendre à la rigolade avec eux) "ne me faites pas ça devant ma fenêtre, parce que je vous engueule, moi". Ils m'ont dit "d'accord".

- Ha oui, avant les jeunes respectaient les adultes. Maintenant, ils n'écoutent rien. Ils font ce qu'ils veulent. Je ne me sens pas trop en sécurité dans la cité. Je ne sortirais pas le soir !

- Ha bon ! Moi si j'ai quelque chose à faire, je n'hésiterais pas à sortir, même la nuit. Non, je n'ai pas peur.

Su : un jour, je monte dans un bus avec une copine. Deux garçons se lèvent sans qu'on leur demande rien et nous cèdent la place. Arrivées en ville, deux filles montent dans le bus et elles ont vu qu'on se levait pour descendre. Une a dit à l'autre "les deux vieilles se sont levées, on va prendre leur place". Ma copine leur a dit de tout. C'est quoi cette grossièreté.

Avant, il y avait surtout des fonctionnaires ici : des instituteurs, l'Aviation Civile de Marignane, des gens de la Poste... Et puis au début, il n'y avait rien. Les routes n'étaient pas tracées, il n'y avait aucun magasin, pas d'école. On faisait tout en ville et à pied. Car il n'y avait pas de bus.

Su : moi, je suis la plus ancienne. Je suis venue ici en 58. On se parlait tous. On se rendait visite. Quand une maman était embêtée, une autre maman lui gardait ses enfants. Et puis, il n'y avait que quelques immeubles. Puis, avec le temps, ils ont construit encore d'autres immeubles . à chaque fois ils rajoutaient un immeuble, puis encore un autre et c'est devenu ce que c'est maintenant.

Gi : tous les enfants venaient chez moi, je leur donnais un petit goûter : une tranche de pain avec du pâté. Un jour, mon fils m'a dit "maman, faut pas donner du pâté à ce petit garçon, c'est un arabe. Il n'en mange pas" ! Et le petit garçon a voulu du pâté. Je lui ai dit "non, je ne peux pas t'en donner. Tu n'as pas le droit d'en manger". Hé, je ne savais pas moi, toutes ces choses-là !

- Mais le soir on ne sortait pas dehors en été. Non, on restait chez nous. C'était calme. Les enfants aussi rentraient à la maison. On ne les laissait pas dehors ! Parfois, en été, ils jouaient jusqu'à 8/9 heures du soir, puis ils rentraient. Dans la journée ça vivait, puis le soir chacun rentrait chez lui. Mais on n'hésitait pas à frapper chez le voisin si on avait besoin de quelque chose !

- Un jour, les hommes du quartier on voulu construire une dalle pour le bal et un homme qui travaillait a traversé la petite rivière où l'eau était très froide. Il a eu un chaud et froid et il est mort. Je me souviens que des gars nous avaient embêtés. Mon mari qui gueulait beaucoup quand il y avait quelque chose de pas normal, c'était disputé avec eux. Ben, les gars sont venus plus tard et ils ont installé la dalle. Mon Dieu comme il criait mon mari quand il y avait un problème ou que les gens ne respectaient pas quelque chose.

- Sinon, ici, rien n'est prévu pour les gens qui veulent se distraire. Il n'y a jamais eu de théatre, de cinéma, pas de restaurant. Alors on va à Aix, mais le plus souvent à Marseille. Le dimanche, il n'y avait  pas de bus ici. Maintenant, il y a un bus à 13 heures et à 15 heures 30 le dimanche. Vous ne pouvez rien faire avec des horaires comme ça : si vous voulez aller au cinéma, c'est pas possible ! Et puis, en été, c'est pas gai de rentrer chez soi à 15 heures 30. Alors qu'il y a un car qui va à Marseille et il ne coûte qu'un euro. On prend ce car et à Marseille on va au parc Borély ou ailleurs se promener. C'est très agréable.

- C'est pour ça qu'on a créé ce club "Les Sans Soucis". On l'a créé en 1977. Vous voyez, c'est pas récent. On est nombreux et on s'entend bien. On s'est toujours bien entendu. Mais des fois, on nous demande de libérer la salle pour les enfants pendant les vacances ou bien pour des fêtes (mariages, baptêmes) et même pour une veillée mortuaire. Vous vous rendez compte. Il y avait toute la famille et les amis du mort ici pendant deux jours. On a écrit à la Mairie pour dire notre désaccord. C'était en 2005. Dans la salle, il y avait des couvertures, des matelas partout ! Et puis c'est interdit de cuisiner. Ben ils ont cuisiné.

- Et puis, vous vous souvenez, avant, les policiers venaient régulièrement nous voir. Ils nous demandaient si tout allait bien. Si on n'avait pas de problèmes. Ca c'était bien ! On se sentait en sécurité. Maintenant, ils ne passent plus.

- Oui, ils passent en voiture !

- Tu parles ! En voiture !!! Ils passent à toute allure et on les voit pas !

- Les jeunes ne savent pas tout ce qu'on a fait dans cette cité. Le stade de foot c'est grâce à nous. Et puis, vous vous souvenez quand la Mairie a installé une piscine dans le quartier, pour les enfants qui ne partaient pas en vacances. Dans la nuit, des gens de l'autre cité sont venus crever la piscine. Alors, la Mairie n'a plus rien installé. Ils auraient quand même pu mettre un gardien. C'est comme ici, dans ce centre, il y a plein de vols. On nous a volé un radiateur, puis au moins 20 chaises. Ils ne peuvent pas mettre un gardien ?

corsy

                                             C'est le départ. Merci messieurs-dames !

Jeudi 02 avril

Retour à la Cité Corsy. Aujourd'hui, outre une discussion informelle avec deux personnes An. et Ra. du cours de couture, nous nous promenons dans les allées de la cité pour interroger quelques personnes.

14 heures An et Ra sont en train de préparer leur matériel de couture. Fièrement, et à juste titre, elles me montrent leurs créations. C'est An., la plus âgée des deux, que j'interroge en premier :

An. : je ne suis pas née à Aix. Je viens du Nord de la France. Puis j'ai habité du côté du Pont de l'Arc, puis à l'Abattoir et je suis venue à Corsy en 79 environ. Ca fait 30 ans que je vis là avec mes enfants. Mais je n'aime pas vivre ici. Je voudrais aller vivre aux Milles. Je ne sors pas, je ne fréquente personne. D'ailleurs personne ne se dit bonjour ici. Avant, tout le monde se parlait, même si on ne se cotoyait pas beaucoup, on se disait bonjour, on fréquentait un peu les gens de notre immeuble, on s'aidait. Maintenant, rien. Dans mon bloc, on se parle encore, mais ailleurs non. Mais bon, j'ai jamais été une femme à aller dans les maisons. Je n'ai jamais voulu sortir de chez moi. Avant, j'avais ma mère, j'avais mes tantes, j'avais pas besoin des autres. Puis, j'ai eu mes enfants, alors je ne fréquentais personne dehors !! Pourtant, il y avait des activités au centre, mais j'aime pas trop sortir, alors je ne venais pas trop souvent. J'ai connu 4 directeurs. Mais depuis un an je sors pour venir au cours de couture et j'aime ça.

On est entourés d'autoroutes, il y a trop de bruit.

Vous voyez le grand mur où il y a des tags ?

Vous voyez le grand mur où il y des tags ? Ben avant, derrière, il n'y avait que de la nature. Puis ils ont construit la route qui va à Célony, et un jour un gamin a failli se faire écraser en allant chercher son ballon sur la route, alors ils ont construit ce grand mur. Mais malgré ce grand mur et les double-vitrage, on entend tout : la Police, les Pompiers, les camions.... et on dort pas la nuit. Pour les jeunes il y a le terrain de foot, là-bas. Il a été construit à la place du poste de Police. Parce qu'avant, il y avait un poste de police dans le quartier et puis ils l'ont brûlé. Alors, ils ont construit un autre poste de police là où il y a le bar Tabac. Ils l'ont tout saccagé.

Ra : J'habite à Corsy depuis 2002. Je suis née dans le Nord de la France, puis je suis partie quelques années à l'Etranger. Je suis revenue en France au début des années 90, dans le Nord de la France. J'ai vécu dans plusieurs villes de France avec mon ex-conjoint. J'ai eu un enfant qui est né là-bas, dans le Nord où je suis restée 8 ans. Puis en fin 2000, je suis descendue dans le Sud. Nous avons été hébergés quelques temps et en 2002, j'ai obtenu cet appartement. Je suis contente. Mon deuxième fils est né ici. Le premier regrette la ville où il est né et a vécu son enfance. Je ne connais pas beaucoup de monde. Je ne connais pas trop la vie de ce quartier et je ne sais pas comment il est né.

Je passe mon temps à m'occuper de la maison et de mes enfants. La maison, l'école, le collège et c'est comme ça tous les jours du lundi au vendredi. En ce moment, il y a une dame qui vient à la sortie de l'école avec des cartons plein de livres et elle lit les livres aux enfants qui le veulent. Ca plaît beaucoup.

Ma : J'étais à l'étranger aussi. C'est une cité qui demande à être connue. Je suis ici depuis 5 ans. C'est un sentiment personnel, mais par rapport à mon regard, je trouve qu'il y a déjà des changements. Quand je suis arrivée ici, j'ai trouvé que ce n'était pas beau, pas accueillant, très dur même de vivre ici. Mon regard a changé. Malgré les difficultés plus grandes qu'auparavant, les gens sont chaleureux, même s'ils donnent l'impression d'être sur la défensive. L'image que l'on a du quartier a toujours été très négative. Les habitants eux-mêmes ont une image négative du quartier, de la vie qu'ils mènent. Ils se sentent exclus, rejetés....

Radio-trottoir :

Un vieux monsieur avenant est assis sur un banc. Il parle volontiers.

Sa : je suis arrivé en France, j'étais jeune. Je suis né à Biskra. Je suis venu habiter Aix en 1960. J'habite Corsy depuis 35 ans environ. Il y avait déjà les bâtiments de la Mairie, de l'Opac... Il y avait le boucher Jeannot qui était Arménien et qui est remplacé par une boucherie Hallal. Il habite toujours ici d'ailleurs ! Puis il y avait l'épicerie.

Avant de venir ici, j'habitais à l'Abattoir. C'était des bidonvilles. On dit "quartier des Abattoirs" parce que c'était à côté les Abattoirs d'Aix ! Il y avait toutes les nationalités. On vivait ensemble. La Mairie nous a logés à Corsy et ailleurs. Parce qu'on était beaucoup : des Espagnols, des Arabes, des Français. Moi, ça me plaît ici, c'est tranquille. De temps en temps, les jeunes font la bamboula, mais ils rigolent. On est très bien. Mes enfants ils sont allés habiter un à Arles, l'autre à Marseille, un à la Zac. Non ! moi je suis bien ici. Vous entendez le bruit, hé bien de chez moi, je l'entends même pas. Mais par ici, ils entendent tout. Pourtant, ils ont construit ce mur, mais ça retient pas le bruit. Trop de camions qui passent. Mais moi ça va !!

Mo : j'habite ici depuis 1969. Je suis arrivée en France pendant la guerre 39/45. J'étais à Marseille quand les Américains ont bombardé la ville en 1944. J'étais dans un tunnel avec les Marseillais. On avait peur. Après la guerre, en 1945, on m'a envoyé travailler dans les mines en Allemagne. J'ai travaillé longtemps là-bas et un jour j'en ai eu assez. Je suis allée voir le docteur, il m'a fait un certificat et je suis rentré en France. J'ai travaillé dans les mines à Gardanne et j'habitais à Aix. Mais l'appartement était tout pourri. Puis j'ai travaillé à la Société des Eaux et en 1969, je me suis installé à Corsy. C'est bien ici. On est tranquilles. Mon fils habite ici, aussi. Il n'y a jamais eu de problème. Je travaille plus depuis longtemps. Je suis à la retraite, ça fait longtemps.

Fa : Je n'habite pas le quartier, mais je le fréquente beaucoup. J'ai même été à l'école ici. C'était une petite école en bois, comme autrefois, près de la voie ferrée. Puis ils ont construit l'école Mistral. C'était il y a plus de 40 ans. Les terres où ont été construits les immeubles appartenaient à une famille : La famille Corsy. Ils étaient, en fait, deux frères. Un est mort, il reste le deuxième qui habite juste à côté. Celui qui est mort était un original. Là, où il y a cette route, c'était un champ de vigne. Certains pensent que cette route a toujours été là, mais non, elle a été construite voilà des années. Un peu plus loin il y a le château où a vécu longtemps Cézanne. C'est le père de Cézanne qui a acheté ce château avec les terres tout autour. Puis quand il est mort, la famille a vendu le château à une famille, la famille Grenel. La fille a épousé un professeur de médecine, Monsieur Corsy. Ils ont eu un fils, le Docteur Corsy. En 1994, il a vendu le château à la ville d'Aix. Maintenant, il est décédé, il y a 2 ou 3 ans. Il reste son frère. Il habite toujours au Château qui est classé monument historique. Il faut aller le voir. Beaucoup de touristes de toutes les villes viennent voir ce château.

Cézanne a vécu très, très longtemps ici. Il est aussi venu Picasso, voilà des années.

Et par là, il y avait une ferme avec des vaches, des chèvres, des poules, tout. On allait acheter le lait avec des pots en fer. C'est fini tout ça ! Sur cette place, il y avait un kiosque qui vendait des journaux, du tabac.... A côté, il y avait la maternelle. Elle a été démolie et reconstruite plus loin, là-bas.

Devant l'école maternelle :

Plusieurs femmes arrivent. Un groupe de 3 femmes : la grand-mère, la mère et la fille.

La grand-mère :

Je ne me souviens pas de l'année où je suis arrivée ici. C'était vers 1976 ou 1977. Avant j'habitais dans un petit village à côté, puis je suis allée à Gardanne, Bivert. J'avais des appartements petits, humides. Et puis, je suis venue ici. Ma fille elle est née ici.

La mère : je suis née ici. Mais je ne me sens plus bien du tout ici. Avant, il y avait un grand respect des personnes âgées, des gens en général. Maintenant, plus personne ne respecte plus rien.  Les jeunes sont irrespectueux avec leurs parents. Puis on est laissés à l'abandon. On n'a rien ici. Il y a juste le Centre Social, mais ils ne font même pas attention à nos demandes. Ils font ce qui les intéresse. Alors on n'y va plus. Et puis, voilà quelques temps, un homme est mort. On a demandé une salle du centre social pour rendre un dernier hommage à cet homme, recevoir la famille, les amis. Ils n'ont pas voulu nous prêter la salle. Les gens sont venus dans l'appartement, mais on était si nombreux que beaucoup restaient dans le couloir. Rien n'est prévu pour ce genre de situation.

Le quartier a beaucoup changé. Ce n'est plus comme avant.

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Rencontre avec les habitants de Corsy

Le 27 mai 2009, les habitants de Corsy ont répondu "présent" à notre invitation. Beau temps, venteux mais ensoleillé. La place Michel est bien agréable. Toutes les générations confondues étaient là. Quelques personnes de l'association "Les Sans Soucis" et un animateur du Centre Social ont apporté d'autres détails à cette reconstitution de la Cité Corsy ! Un animateur précise que la place porte ce nom en hommage à un ancien animateur du quartier qui a tant oeuvré pour les jeunes :

- si je suis là, c'est grâce à lui ! Il s'occupait de plus de 50 jeunes avec une sacrée poigne. On lui est tous reconnaissants.

Les gamins sont surprenants, intéressés : ils connaissent un peu la vie de leur cité, la vie de Cézanne. Ils parlent, participent, les yeux grands ouverts.

Puis, tout le monde s'est retrouvé autour d'une grande table où des boissons étaient offertes. Il y a eu beaucoup d'échanges chaleureux, intéressés, pendant un long moment.

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